Autres espaces naturelles
La région est encadrée au nord par les contreforts pyrénéens du Ripollès et au nord-est par la chaîne pré-littorale dont le point culminant est le Matagalls (1.694 m) avec le sommet le plus détaché de l’Osona, le Matagalls (1.694 m). Géographiquement, le centre de la région est occupé par la Plaine de Vic, extrémité nord-est de la dépression centrale, qui s’allonge au levant avec le Cabrerès ou Collsacabra, partie des Guilleries et au ponant et au nord-ouest avec le Lluçanès.
La « Plaine » n’est pas exactement une plaine car les ondulations, les collines et les buttes y abondent. C’est un paysage de verts intenses avec les céréales du printemps et de jaunes brûlés en été, d’ocres légers en automne et de gris humides, doux et brillants en hiver.
Dans ce paysage s’inscrit la capitale de la région, Vic. Outre la richesse de son patrimoine artistique et culturel, Vic est entourée d’espaces qui attestent de la diversité de son milieu naturel. Trois itinéraires signalisés permettent de le découvrir et de l’apprécier. Deux d’entre eux suivent le cours des rivières Meder et Gurri et le troisième nous permet d’atteindre la plaine et l’ermitage de Sant Sebastià, trois espaces importants dans l’histoire de la ville.
Au nord-ouest, le territoire du Lluçanès est une zone de cours d’eau et de légendes. Nous y trouvons l’espace d’intérêt naturel de la rivière de Merlès, qui serpente entre marmites de géants et petites écluses, crée des étangs et des lieux d’une grande beauté. Si l’on en croit la tradition, là se réunissaient les sorcières pour y invoquer les forces magiques.
Un autre cours d’eau parcourt ce territoire, celui du Sorreigs, avec des recoins comme el Gorg Negre (la Marmite de géants Noire) de Sobremunt. C’est une marmite de géants close et profonde, presque inaccessible, où l’on imagine aisément la rencontre de forces surnaturelles tirées d’une imagination romantique. La légende raconte que les sorcières, elles encore, se réunissaient au Pla de les Bruixes (la Plaine des Sorcières) pour attirer les orages et la foudre sur l’évêché de Vic.
C’est là aussi que traverse le principal chemin de randonnée de Catalogne, le GR-3. En s’approchant de Sant Boi de Lluçanès, il passe devant le Roure de la Senyora (le Chêne de la Dame), un chêne centenaire et monumental, répertorié et protégé, aux proportions impressionnantes.
Al nord-oest, el territori del Lluçanès és una zona de rieres i llegendes. Trobem l’espai d’interès natural de la riera de Merlès; una riera que serpenteja entre gorgs i rescloses, donant cabuda a estanys i espais d’una gran bellesa paisatgística. Segons la tradició, trobem llocs on les bruixes es reunien per invocar els poders màgics.
La Vall del Ges, Oris et Bisaura est un territoire dans le nord d’Osona, faite par Bisaura au nord (Montesquiu, Sant Quirze de Besora, Santa Maria de Besora, Sora et Vidrà), la vallée du Ges au sud-Est (Sant Pere de Torello, Sant Vicenç de Torelló et Torelló) et Orís au sud-ouest. Toutes ces villes tombent sous la marque touristiques Gesbisaura.
L’environnement naturel et rural sont très importants dans l’le territoire. Le paysage est pleine des champs avec chapelles, fermes et châteaux.
Le Plan de protection d’espaces naturels qui va des chaînes montagneuses de Milany- Santa Magdalena, Puigsacalm- Bellmunt au nord-est de la région, est un des plus étendus de Catalogne. Les paysages de ces lieux sont très variés et ils abritent des recoins d’une beauté toute particulière. Ils occupent une surface de 15 395 hectares réparties entre 12 communes des régions d’Osona, de la Garrotxa et du Ripollès.
Dans cet espace, nous trouvons la Grevolosa, une impressionnante forêt de hêtres, avec des arbres déclarés monumentaux. Certains ont un diamètre de plus d’un mètre. Pour y accéder, suivez la route vers Olot, au kilomètre 23 près de la ferme Bracos. Marchez ensuite pendant 15 à 20 minutes.
Le Ter traverse ce territoire aux magnifiques espaces naturels, avec une galerie forestière remarquablement diverse : aulnes, saules blancs, peupliers blancs et frênes à grande feuille et une faune abondante, composée surtout d’oiseaux aquatiques comme le martin-pêcheur, le col vert, le héron cendré, le héron bihoreau, le grand cormoran,… À la limite entre les Masies de Voltregà et Torelló on rencontre les méandres et les îles des Gambires et de Gallifa et, entre Manlleu et les Masies de Roda, le Gelabert ; ce sont là quelques-uns des endroits où l’on peut le mieux apprécier les espaces du bassin du Ter et que franchit le sentier Camí vora Ter, GR 210.
C’est aussi dans cette région que se trouve, entre Centelles et Balenyà, la hauteur de Puigsagordi, de 972 m. La voie ferrée des Balmes Corcades grimpe jusqu’à son sommet entre les gradins en pierre verticaux, au milieu d’un paysage superbe. En montant, nous pouvons voir toute la Plaine de Vic, défendue par le château de Tona. La dénivellation est de 330 m, avec un parcours équipé de 500 m et un parcours total de 2 500 m pour une durée d’environ deux heures.
Le lac de barrage de Sau, œuvre d’ingénierie de 17 km de long sur 3 de large, semble une conséquence logique du calme des eaux du Ter depuis la modification de son cours, un tournant à 90º qui l’éloigne de la Plaine de Vic pour le faire pénétrer dans une zone de méandres jusqu’au lac ; cette transition en douceur fait de ce lieu un espace favorable aux sports nautiques et confère à l’environnement un air calme et lacustre, protégé par la forteresse des falaises de Tavertet.
L’Espace naturel des Guilleries-Savassona vient s’ajouter à celui du lac de barrage de Sau et à la Vallée de Vilanova. Avec une extension de 8 370 hectares, sa qualité est d’avoir su préserver l’harmonie entre les conditions naturelles et les transformations dues à l’activité humaine. Cet espace comporte trois parties à l’aspect, nettement différenciées : Les Guilleries, Savassona et le Collsacabra. C’est un paysage fait de formations boisées, éclaboussées de prés et de champs, de rochers escarpés aux roches nues et du lac de Sau et sa zone d’influence.
De Tavertet en traversant le Pla del Castell, nous arrivons à la butte de la Força, située au-dessus du lac. Nous y trouvons les restes d’une forteresse romane construite sur des vestiges plus anciens encore. Ce lieu est aussi connu sous le nom de la Roca de Sau (Roche de Sau) et elle offre de magnifiques vues sur les environs.
Plus au nord, les cours des rivières de Sitjar et de Sant Julià et celle de l’Aiats se rejoignent peu avant une cascade pour former la rivière de la Rotllada et celle des Gorgues. Passée la dénivellation, l’eau ralentit son cours et paresse dans cette cuvette entourée de rochers, les marmites de géants de la Foradada (Cantonigròs), qui tire son nom du trou que, caprice de la nature, présente l’une de ses parois.
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